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Scolioses

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Scolioses

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La scoliose correspond à une déviation permanente de la colonne vertébrale. Elle est souvent constitutionnelle (dite idiopathique) et se développe majoritairement pendant l’enfance et surtout l’adolescence. Elle peut également se révéler à l’âge adulte. Dans ce cas on parle de scoliose secondaire ou dégénérative.

Définition de la scoliose lombaire

Il s’agit d’une déformation dans les trois plans de l’espace c’est-à-dire en rotation, de profil et de face. La déviation de la colonne vertébrale s’explique par la rotation des vertèbres les unes par rapport aux autres. Elle peut modifier les courbures naturelles de profil et engendrer des courbures anormales de face.

Causes et symptômes de la scoliose dorsale

Scoliose chez l’adolescent

Chez l’adolescent, la scoliose idiopathique se développe progressivement au cours de la croissance. L’évolution s’accélère lors du pic de croissance à la puberté. Elle concerne 0,5 à 2 % des 8-15 ans. Elle est 8 fois plus fréquente chez les filles que les garçons.

La scoliose peut aussi être secondaire chez l’enfant provoquée par une maladie osseuse ou neuromusculaire.

 

Scoliose chez l’adulte

  • Chez l’adulte, la scoliose peut être idiopathique si elle était déjà présente pendant l’enfance et s’est accentuée pendant l’âge adulte.
  • La scoliose peut être secondaire lorsqu’elle apparait à l’âge adulte suite à une maladie neuromusculaire ou osseuse.
  • La scoliose peut être dégénérative lorsqu’elle est uniquement induite par le vieillissement de la colonne vertébrale.

 

Scolioses : conséquences 

Les symptômes de la scoliose se manifestent par des douleurs lombaires, dorsale ou les deux. Il existe une déformation avec une colonne qui au lieu d’être droite de face décrit un S. Il existe une gibbosité (la bosse du bossu). Il peut également y avoir des douleurs radiculaires crurale ou sciatique.  Certains patients manifestent une claudication neurogène correspondant à des difficultés à la marche.

D’autres observeront – de manière exceptionnelle – un déséquilibre sagittal et une insuffisance respiratoire.

Diagnostic des scolioses idiopathiques

Examen clinique de la scoliose dos

Pour poser le diagnostic, il est nécessaire d’effectuer un examen clinique minutieux.

 

L’interrogatoire porte sur la recherche d’antécédents familiaux. Si le patient est une jeune fille, la date de ses premières règles permet de juger du degré de croissance résiduelle. En effet, dans la majorité des cas il n’y a plus de croissance significative du rachis 18 mois après les premières règles. L’orientation professionnelle et l’activité physique doivent être portées à la connaissance du médecin.

 

Après l’interrogatoire, l’examen clinique prend en considération le poids et la taille. L’horizontalité du bassin et des épaules sont observées. Une gibosite est recherchée et mesurée.

 

Examen(s) d’imagerie

Ces examens sont essentiels pour déterminer la stratégie de prise en charge de la pathologie la plus adaptée.

 

  • Radiographies simples avec clichés dynamiques : pour observer l’instabilité vertébrale dans différentes postures c’est-à-dire lorsque le patient se redresse ou se penche en avant. L’objectif est de déterminer la raideur de la courbure et elles sont particulièrement utiles si le chirurgien doit intervenir.
  • L’EOS : ce sont des radiographies de l’ensemble de la colonne vertébrale sur un seul cliché. Elle permet de mesurer tous les paramètres et les courbures de la colonne vertébrale. Cet examen se fait en position debout.
  • Le scanner et l’IRM sont habituellement peu utile et ne seront demandés que dans des cas particuliers.

Scolioses : traitement

Traitement médical

 C’est une surveillance. Une scoliose non évolutive et peu symptomatique n’est pas opérée.

En cas de douleur le traitement médical comprend :

 

Antalgique et antiinflammatoire

Les traitements médicamenteux traitent les symptômes afin d’améliorer la qualité de vie du patient. En aucun cas ils ne permettront de corriger la scoliose. Ils sont à base d’anti-inflammatoires et d’antalgiques.

 

Infiltration de la scoliose

Des infiltrations sont rarement utilisées. Elles le sont en cas de douleurs radiculaires induites par un conflit.

 

Rééducation 

La rééducation et l’activité physique sont les traitements les plus importants de la scoliose. L’objectif est de réaliser un renforcement musculaire des abdominaux et des muscles dorsaux. L’éducation posturale est très importante déterminant. En cas de besoin, le patient peut être orienté vers les centres de rééducation (école du dos).

Un traitement par corset à porter pendant la croissance chez l’enfant est souvent utilisé pour limiter son aggravation.

 

Traitement chirurgical : scoliose opération

La chirurgie se pratique lorsque la scoliose est évolutive. Elle visera à corriger la déformation puis à bloquer toutes les vertèbres ensembles (arthrodèse).

Cette page a été rédigée par les spécialistes de l’Institut du Rachis Parisien (Professeur Allain, Docteur Arvieu, Docteur Delambre, Professeur Poignard, Docteur Queinnec).

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